- 26.09.2018

Réunion de la Commission Crustacés le 25 septembre 2018

Les membres de la Commission Crustacés du CNPMEM se sont réunis à Paris le 25 septembre 2018, sous la présidence de Yannick Calvez et en présence de la DPMA et de l’Ifremer.

L’Ifremer a tout d’abord présenté un état des lieux des stocks de gros crustacés, d’après les différentes données à sa disposition en fonction des espèces. La situation demeure favorable pour le homard (stabilité) et pour l’araignée (augmentation). En revanche pour le tourteau, alors que le stock est considéré comme exploité durablement et que les débarquements sont stables depuis de nombreuses années, une diminution des rendements a été observée en 2018, dans quasiment tous les secteurs de pêche. Les professionnels confirment ce constat et s’interrogent sur les causes possibles de cette baisse : problème de recrutement ? facteurs environnementaux ? Pour l’instant l’Ifremer ne peut avancer aucune explication mais va poursuivre ses investigations, en lien avec les scientifiques britanniques et irlandais, qui se réuniront en novembre 2018 pour le groupe de travail « crabe » du CIEM. Ce sujet sera suivi de très près par la Commission Crustacés, le tourteau étant une espèce particulièrement importante pour les professionnels de Manche et d’Atlantique.

Concernant le plan de restauration de la langouste rouge, suite aux bons recrutements constatés depuis quelques années, la Commission poursuit ses réflexions pour affiner l’encadrement de l’effort de pêche sur cette espèce (cf. notre page dédiée aux actions sur la langouste) en vue de conforter l’amélioration du stock.

Les discussions ont également porté sur les sujets suivants : point sur la gestion des stocks en Manche-Ouest, impact de la pêche de loisir sur les crustacés, révision du règlement européen relatif aux mesures techniques…

Suite à la réunion de la Commission, un groupe de travail dédié au homard a permis de mettre en commun les travaux de suivis réalisés sur le terrain par les pêcheurs et les Comités des pêches, en lien avec l’Ifremer. Ce dernier envisage de mettre en place une plateforme commune pour mutualiser les indicateurs de suivis et les diffuser aux professionnels.