Recensement des bonnes pratiques
De part la diversité des métiers pratiqués et des engins utilisés, la pêche française peut être qualifiée de protéiforme. Les actions que mènent les pêcheurs aussi bien au niveau collectif qu’individuel pour améliorer leurs pratiques sont également très diverses, spécifiques et souvent méconnues.
Afin de recenser toutes ces bonnes pratiques des professionnels de la pêche française, le CNPMEM a réalisé en 2010 une étude, basée en partie sur des entretiens sur le terrain avec les professionnels et responsables de structures locales concernées (OP, comités régionaux et locaux des pêches, organismes de qualité…). Après une phase d’identification, les mécanismes de mise en place des bonnes pratiques ainsi que leurs impacts ont été étudiés.
Ce travail a notamment permis le partage des expériences au sein de la profession, afin que chacun puisse s’inspirer des bonnes pratiques des autres.
Valorisation des bonnes pratiques
Il existe différents moyens pour que les bonnes pratiques soient connues et/ou adoptées par un grand nombre de pêcheurs, qui vont de la campagne de sensibilisation (comme celle de la protection de l’esturgeon européen), la création d’une marque collective (comme la marque « Pêcheur responsable » initiée par FranceAgriMer) ou d’un label, à la voie officielle : intégration dans la règlementation (comme celle du dispositif sélectif pour éviter les captures de petits merlus, testé lors du programme ASCGG), création d’un label national (comme l’écolabel des produits de la pêche durable) ou d’une norme (nationale : norme AFNOR ; internationale : norme ISO).
Pour en savoir plus :
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Marque « Pêcheur responsable »
- Ecolabel des produits de la pêche durable
- Implication du CNPMEM dans la normalisation relative à la Pêche et à l’Aquaculture
- Etude sur la caractérisation des rejets (CarRejet)
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